dimanche 27 juin 2010

Allonger l’obsolescence programmée

Le gouvernement du Québec a lancé dernièrement son plan d’action pour une politique de Gestion des matières résiduelles 2010-2015. Pour ma part, l'idée de la réduction à la source m'accroche. Bien que le Plan d'action soit assez flou à ce sujet, je partage avec vous cette idée.

Obliger, par une loi, les manufacturiers à offrir une garantie pièces et mains d’œuvre beaucoup plus longue que l’habituelle « 1 an »( voir note ci-bas). Cela pourrait conduire ces derniers à concevoir des produits plus durables et réparables; entrainant une réduction à la source significative.


Par exemple;
5 $ à 100 $ = 2 ans de garantie
101 $ à 1000 $ = 5 ans
1001$ à 10 000 = 15 ans
10 000 et + = 30 ans.
La durée de la garantie pourrait ressembler à ce qui est offert par les garanties prolongées des détaillants. Sauf qu’elle ne saurait être optionnelle!!



Note:

La Loi sur la protection du consommateur assure une garantie légale sur les produits devant fournir les services qu’on attend d’eux. Pourquoi ce n’est pas suffisant :

1-Tout simplement que cette garantie légale, le citoyen en est plus ou moins conscient. Lorsque notre produit brise après la garantie du fabricant, autant acheter un nouveau produit tant la réparation coûte cher… quand elle est possible.

2- Qui décide combien de temps doit raisonnablement durer un réfrigérateur de 1000,00$? Le fabricant, le détaillant, le gouvernement ou le consommateur? Le principe est flou, il n’y a pas de règles permettant de définir le degré de performance d’un produit.

samedi 26 juin 2010

Gestion des matières résiduelles

Je viens de terminer le cours de Gestion des matières résiduelles. J’avais bien des réserves vis-à-vis ce sujet puant! Franchement, j’ai été surprise.

Pour la majorité des gens, la gestion des matières résiduelles (MR) est le cadet de nos soucis. Malgré la grosse portion du budget municipal dans la gestion des MR, ce que l’on veut, c’est savoir à quel jour passe le camion, pour le reste, ce n'est d'aucun intérêt.

À l'évidence, tous autant que nous somme, avons été éduqués à ne plus penser à nos déchets dès qu'on ne les voit plus... qu'ils soient partis par le lavabo, la toilette, le sac vert ou encore la fenêtre du "char". C'est comme si cela n'existait plus. C’est magique!

Pour pallier cette « oublie », le principe de la régionalisation de la politique de gestion des MR du Québec arrive à la rescousse. Chaque région gère elle-même ses MR! En effet, quand on voit le problème, habituellement, on essaie de s’arranger pour le régler, ou à tout le moins, diminuer la pile d’immondices à enfouir quotidiennement. En bonus, on évite le discours dérangeant de « Pas dans ma cour » qui est pris en charge par le droit de regard des municipalités.

Pourtant, les poubelles de l’île de Montréal sont tout simplement envoyées ailleurs. Montréal ne sera jamais embourbé grâce aux nombreux camions qui transportent quotidiennement les sacs vert Montréalais vers les sites d’enfouissements de Sainte-Sophie, St-Nicéphore ou encore St-Thomas. Loin (très loin) des yeux, loin du nez, loin du cœur ;-)

Je trouve assez surprenant que des villes comme Longueuil, Laval, Beloeil ou Mirabel et un paquet d'autres municipalités soient dans le plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) de la CMM! Pourquoi est-ce comme ça? C'est peut-être une façon élégante de faire en sorte que les banlieues acceptent plus facilement la pilule du "dumping" des camions de résidus ultimes montréalais? Comment un PGMR "régional" peut traiter plus de 3 800 m2 de superficie qui englobe la moitié de la population du Québec! Tout cela me dépasse, et de beaucoup. Enfin, j'ai encore beaucoup de croutes à composter avant de tout comprendre ;-)